Episode 13 : Peut-on pleurer devant nos consultants ?
2 décembre 2021
J’entends souvent “Je suis hypersensible et je pleure très facilement, comment vais-je pouvoir gérer cela dans ma future pratique d’accompagnante?”
Je comprends tellement cette question… Dans mes débuts en tant que psy, j’avais souvent les larmes aux yeux et je devais me concentrer pour ne pas me laisser déborder par mes émotions.
J’avais cette idée que le psy doit présenter une posture solide, lisse. Pas question d’inviter les larmes dans ce tableau ! Et puis l’expérience ne m’a pas laissé le choix. J’ai dû faire une place à mes émotions en séance, et à ma grande surprise, ce fût bénéfique à la fois pour le processus thérapeutique et pour moi.
J’ai compris qu’Être thérapeute, ce n’est pas seulement mettre son savoir à disposition de l’autre, c’est surtout lui offrir tout notre Être pour l’aider à transmuter ses douleurs.
Il existe des phénomènes de diffraction, comme en physique, dans lesquels le consultant coupé de ses émotions va nous faire ressentir ce qu’il n’est plus en mesure de ressentir par lui-même. Notre rôle sera alors de métaboliser ces émotions pour qu’il puisse les reconnaître comme siennes et les intégrer à son rythme.
Dans ce nouvel épisode du podcast, on parle de la sensibilité du thérapeute, et je te donne un exemple dans lequel la sensibilité est un superbe atout pour offrir des accompagnements sensibles et transformateurs.
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